Les maladies du bois restent la priorité de la filière vitivinicole française. Ainsi, l’ensemble des interprofessions (CNIV) avec FranceAgriMer, a engagé plus largement un véritable plan de lutte contre les maladies de dépérissement. Il a commencé par un inventaire critique de tous les résultats des travaux de recherche menés sur plusieurs décennies, mais plus encore, de toutes les pistes ignorées, voire oubliées. L’objectif est de rassembler suffisamment d’informations et d’en faire une analyse critique pour définir de nouvelles pistes originales sur lesquelles mobiliser toute la recherche internationale. Les moyens financiers à dégager pour porter ce plan devront être à la hauteur des enjeux. L’objectif commun est bien de réussir à restaurer le potentiel de production des vignobles français. Ce travail d’ampleur nationale est concomitant avec la mise en réseau de l’ensemble des équipes de recherche européennes qui étudient ces maladies afin de coordonner leurs travaux et de partager les résultats.
A l’échelle régionale, les observations et expérimentations de terrain se poursuivent également sous la houlette du Groupe Régional Maladies du Bois qui s’attache depuis 5 ans, à répondre à la demande de la profession en communiquant régulièrement auprès des professionnels bourguignons les résultats d’intérêt et l’actualité sur ces maladies.
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