Le BIVB finance des travaux portés par l’INRA de Bordeaux dont l’objectif est de connaitre l’origine des foyers de Flavescence Dorée et d’évaluer le risque épidémique dans le vignoble bourguignon. Les études de génotypage ont permis de mettre en évidence que les principaux foyers ainsi que près de 50 % des cas de pieds isolés correspondent au génotype de phytoplasme le plus répandu en Europe, introduit en Bourgogne par l'intermédiaire de bois contaminés puis propagé par la cicadelle de la Flavescence dorée. Pour les autres cas isolés, des génotypes atypiques du phytoplasme ont été identifiés qui proviendraient de plantes sauvages environnantes. Des collectes et des piégeages ont lieu dans la région afin d'identifier les insectes responsables du transfert entre ces plantes et la vigne, dont la fréquence est très faible. Une fois transférés, certains de ces génotypes ont un risque de propagation entre pieds de vignes limité, pour d'autres, l'évaluation est en cours. Ces résultats, obtenus avec l'aide de différents acteurs de la lutte contre la maladie (responsables techniques, conseillers viticoles et vignerons) ont concouru à la mise en place de zones expérimentales à zéro traitement, lors de précédentes campagnes, malgré la détection et l’arrachage récents de ces pieds contaminés. Ces travaux s’inscrivent dans un plus vaste projet, pour plus d’informations : http://www.smach.inra.fr/Toutes-les-actualites/Fladorisk Vous pouvez retrouver les résultats de ce programme dans le document joint.
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